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 Première fois

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AuteurMessage
Nicolas de MervilleNicolas de Merville
Messages : 93
Date d'inscription : 28/11/2010
Age : 33

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Première fois Vide
MessageSujet: Première fois   Première fois Icon_minitimeVen 24 Mai - 21:32

Lentement, j'émergeais des profondeur du sommeil. Je clignai des paupières pour m'habituer aux fins rayons du jour que les volets de ma chambre filtraient à peine.
Les images de ma nuit passée me revinrent avec une douce saveur de volupté. Je souris et, sentant mes muscles ankylosés et quelque peu courbaturés, je m'étirai comme un gros chat content. Je me sentais incroyablement bien. Plus que ça même. J'étais... heureux et comblé comme je l'avais encore jamais été. Je tendis un bras sur le côté espérant sentir le corps parfait que j'avais appris à connaître cette nuit. Je ne rencontrai que le vide. Déçu, je fis une moue mais cela ne doucha en rien ma bonne humeur. Loin de là.
La place était encore chaude. Roxane n'avait pas dû se lever il y a longtemps, bien qu'elle ne fut plus dans la pièce. Mon sourire s'élargit au souvenir de la nuit passée. Je me repassais en boucle chaque image, chaque événement et chaque sensation. A nouveau, mon corps fut parcourut de frissons agréables tandis qu'une certaine partie de mon anatomie réagissait en conséquence. Un rire m'échappa à cette constatation sans que je sache vraiment pourquoi.
Je m'emparai de mon deuxième coussin et le serrai contre moi, l'enserrant de mes bras alors que je me roulais en boule. Son odeur y subsistait encore. Incapable d'y résister, j'enfouis mon visage dans l'oreiller et y frottai le nez, m'enivrant du parfum de Roxane.Afin d'en avoir plus encore, je rassemblai le reste de la couverture. Cette fois, son odeur était mélangée à la mienne formant un véritable bouquet d'arômes qui se mariaient à la perfection.
Je fermai les yeux, savourant avec délectation cette senteur exaltante. C'était... tout bonnement grisant ! Jamais je ne pourrais me lasser de respirer les draps dans lesquels s'était imprégnée la sueur de nos deux corps en proie au plaisir. Ce cocktail à la fois doux et musqué me faisait presque tourné la tête à force d'envahir mes narines. Mais j'étais incapable de cesser d'humer ce parfum capiteux. Ah ! Que c'était bon !
Soudainement pris par une impulsion, je rejetai la couverture et le coussin et sautai du lit. Mû par une excitation enfantine, je m'emparai de mon haut-de-chausses, l'enfilait sans mettre les bas qui devaient l'accompagner et sortis de ma chambre, torse et pieds nus. Dans le couloir, je dus faire un terrible effort pour ne pas sautiller tant je trépignais. N'y tenant plus, je me mis à courir comme un dégénéré, manquant bousculer au passage des domestiques. Mais ce fut à peine si je m'en préoccupai. C'est-à-dire pas du tout.
J'arrivai vite à destination et ouvris sans frapper la porte correspondante. A savoir celle des appartements de ma mère.

- Victoire ! M'écriai-je en claquant presque le battant derrière moi.

Je fis à peine attention à son air hébété et me laissai tomber sur son lit, écartant les bras et fixant le plafond. Assise sur la chaise de sa coiffeuse, Cécile de Merville me fixait sans vraiment comprendre. Même si je la regardais pas, je sentais son regard sur moi.
En d'autres circonstances, je me serai senti gêné de m'être ainsi introduit dans sa chambre aussi brusquement et sans daigner frapper. Mais mon euphorie avait pris une telle proportion qu'aucun embarras ne venait me rappeler à l'ordre.

- Et bien... je suis contente pour toi, mon fils, dit-elle enfin avec une légère pointe d'ironie. Mais... de quelle victoire s'agit-il ?
- Oh mère ! Ne faites pas comme si vous n'aviez pas compris, m'indignai-je malgré moi. Vous savez parfaitement de quoi je parle.
- Non, sinon je ne te le demanderai pas, jeune homme.

Dubitatif, je redressai le buste et m'appuyai sur les coudes pour jauger ma mère.A sa mine intriguée, je compris qu'elle disait la vérité.

- Je parle de Roxane, bien sûr.

Un fin sourire amusé étira lentement ses lèvres. Dans ses yeux vert émeraude que j'avais hérité, je décelai une lueur de... fierté ? De joie ? Difficile à dire.

- bien sûr, dit-elle simplement. Et c'est pour cette raison que tu as fait irruption dans ma chambre presque nu ?
- Presque nu ? J'ai mon haut-de-chausses.
- Oui mais tu n'as que ça, jeune homme.Et je devine que tu n'as même pas de sous-vêtements.

Nonchalamment, je haussai les épaules.

- Ce n'est pas comme si vous ne m'aviez jamais vu ainsi, déclarai-je.

Elle rit, amusée. Tout comme moi, elle savait parfaitement que, même si je n'étais pas du genre pudique, je pouvais me sentir mal à l'aise devant elle lorsque que j'étais trop dénudé . Précisément parce qu'il s'agit de ma mère. J'éprouvais depuis toujours un grand respect pour elle et j'estimais malvenu d'être nu face à elle. Je me sentais trop proche d'elle pour ne pas rougir lorsque que ce genre de situation survenait.
Même si j'avais tenté de feindre l'indifférence avec ma réplique, le rouge monta un peu à mes joues. Avant qu'elle ne fasse la remarque, je n'avais pas prêté attention au fait que je m'étais à peine vêtu pour venir la voir dans ses appartements.

- Alors ? Fit-elle, sincèrement intéressée. Ainsi tu as conclu avec Roxane. Raconte-moi.
- Ah ! M'exclamai-je. Comment le décrire ?

D'un bond, je me levai et commençai à arpenter la pièce de long en large. J'étais incapable de tenir en place.

- Elle s'est introduit dans ma chambre, hier soir, commençai-je. Elle était simplement vêtue d'une nuisette presque transparente
- J'imagine que tu as dû apprécier la vue, me taquina-t-elle.
- Vous n'avez pas idée, mère.

Remarquant à peine son sourire amusé, je continuai de tourner en rond, mes jambes exigeant d'être constamment en mouvement. Je fermai quelques secondes les yeux, me représentant à nouveau l'entrée flamboyante de Roxane dans mes appartements.

- Avant qu'elle ne vienne, j'étais en train de ruminer à la fois à cause de son mariage avec Sylvain mais aussi à cause de ce qu'elle m'a dit à l'oreille quand nous avons danser notre tango lors de la fête, avouai-je.
- Que t'a-t-elle dit ? M'interrogea ma mère en prenant une voix soudainement douce.
- J'imagine que vous avez remarqué comment elle s'amusait à exciter mes sens durant la danse.

A nouveau, elle émit un rire taquin.

- En effet, j'ai remarqué son petit manège. Je l'ai trouvé très douée à ce petit jeu, d'ailleurs. Tu n'en menais pas large. On peut dire qu'elle te tenait dans le creux de sa main, mon cher fils.

Avant cette nuit, je me serai sans doute offusqué en entendant cela. Mais plus aujourd'hui. Je me contentai de sourire avec indulgence, ce qui sembla la surprendre un peu.

- Oui c'est vrai, dis-je. C'est le moins qu'on puisse dire. Et c'est pour cela qu'elle m'a murmuré «  attention, vous tombez amoureux, Nicolas de Merville »

Le regard de ma mère se fut soudainement plus insistant. Elle ne prononça pas un mot, attendant sans doute que je poursuive. Je devinai assez facilement ce qu'elle devait penser. Moi, son fils éternel et redoutable libertin, tomber amoureux ? Etait-ce possible ?

- Vu l'état dans lequel j'étais après notre tango improvisé, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander... si c'était effectivement le cas. J'y ai surtout réfléchis quand je me suis retrouvé seul dans ma chambre, prêt à me coucher. Suis-je effectivement amoureux ? Beaucoup dans mon entourage me disait que Roxane avait une étrange influence sur moi. Lucile de Réan m'a même déclaré amoureux à plusieurs reprises et se moquait souvent de moi à ce sujet
- Lucile de Réan ? S'étonna ma mère. Tu continues de voir cette... traînée ?

Je fus surpris par la véhémence avec laquelle elle prononça le dernier mot de sa phrase. J'étais même persuadé qu'elle s'était retenu de prononcer un mot plus injurieux encore. Je m'en arrêtai de marcher puis lui jetai un regard. Elle semblait agacée et croisait les bras d'un air un peu boudeur.

- Je la revois, oui, dis-je prudemment. On est resté bons amis.
- Tu partages encore ta couche avec elle ?

Son ton n'admettait pas que je me défile. J'en fus d'autant plus surpris.

- De temps en temps,avouai-je. Quand l'envie nous prend. Pourquoi ?
- Tu le sais bien. Je ne l'aime guère. Je n'ai rien contre les femmes qui aiment les hommes et les plaisirs de la chair mais Lucile de Réan.... n'a rien d'une libertine digne de ce nom. Elle ne fait qu'écarter les jambes pour le premier venu. Elle est certes belle mais c'est tout ce qu'elle a. Je m'étonne qu'elle fasse partie de tes conquêtes.

Je ne pus m'empêcher de rire face à son dégoût qu'elle ne daignait même pas cacher.

- Mère, je ne considère pas Lucile comme une conquête, raillai-je. Loin de là. Je n'ai rien fait pour.
- Encore heureux...
- Elle a plus été un professeur.
- Un professeur... ? Lâcha ma mère, interloquée.
- Oui. Qui mieux qu'une femme écartant facilement les cuisses pour apprendre à chevaucher la gente féminine.Elle est belle. Ça me suffisait

Elle lâcha un soupire d'indignation et mit une main à son front tout en se massant les tempes.

- Nico ! Nico...Tu me surprendras toujours... Je savais que tu as eu une relation avec elle mais pas si jeune... Tu avais quel âge ?
- Quatorze ans et demi.
- Et vous avez été amants jusqu'à tes dix-sept ans ?
- Si par amant vous voulez dire qu'on couchait régulièrement ensemble, oui. Je n'ai jamais considérer Lucile comme une amante. Mais comme une amie qui m'a appris à connaître le corps des femmes et à leur faire éprouver du plaisir.
- Une amie... ? Lucile ? C'est une garce perfide... qui n'hésitera pas à te planter un couteau dans le dos si tu montres la moindre faiblesse.
- J'en ai parfaitement conscience, mère. N'allez pas croire que je lui fasse aveuglement confiance. Pourquoi tant d'inquiétude ? Et quand je dis « amie », c'est uniquement pour plus ou moins donner un mot qui se rapproche le plus à notre relation. Même si... bonne entente conviendrai mieux.
- Je m'inquiète parce que je suis ta mère, Nicolas. Je n'ai aucune envie qu'une catin comme elle te fasse le moindre tord. Surtout qu'elle en est parfaitement capable.
- Je le sais. Je suis adulte, mère. J'ai vingt ans, bientôt vingt-et-un. Je sais me défendre. Et puis... pourquoi débattons-nous à propos de Lucile de Réan ? Je parlais de Roxane.

Ma mère sourit d'un air désolé et se détendit un peu.

- Excuse-moi, mon chéri. Raconte-moi ta nuit avec elle. Tu disais qu'on te faisait remarquer que tu es amoureux. Et que tu y songeais après après la fête du mariage.

J'acquiesçai. Mon enthousiasme quelque peu douché par ma conversation à propos de Lucile, j'allai m'asseoir au bord du lit.

- Je n'ai pas vraiment trouvé de réponse. Du moins pas avant qu'elle n'entre dans ma chambre comme si elle était une créature céleste venue juste pour moi. Je me suis toujours gardé d'être amoureux.J'ai toujours trouvé ce sentiment... désuet et puéril. Il abrutit les gens et les rend d'une crédulité écœurante. L'amour est éphémère. Il va et vient comme on respire. Et c'est si facile de se faire avoir. C'est si facile de croire que l'autre partage les mêmes sentiments. C'est si facile de se retrouver piéger, de se faire avoir. Voilà pourquoi je me suis juré de ne jamais tomber amoureux et de piéger les autres plutôt qu'être moi-même piégé. Et j'y suis parvenu. Jusqu'à maintenant.
- Qu'est-ce qui t'a fait changé d'avis ?
- Rien. Je le pense toujours.

J'eus un sourire narquois alors que mes doigts caressaient le velours du dessus-de-lit.

- C'est amusant. Je n'ai jamais été assez arrogant pour croire que j'étais totalement invulnérable à l'amour mais je me sentais suffisant fort pour savoir me défendre et ne pas me laisser avoir. Justement parce que j'ai conscience que, même moi, je peux me prendre les pieds dedans. Mais le piège s'est malgré tout refermé sur moi.

Un étrange silence régna dans la chambre. Ni moi ni elle ne prononça un mot. Bien que je fixai un nœud dans le bois du parquet sans vraiment le voir, je sentais son regard sur moi. Probablement attendait-elle que j'ajoute quelque chose avant de faire son propre commentaire. Ce qu'elle fit quand elle eut la certitude que je ne romprai pas le silence.

- Mon fils, tu as simplement peur d'être d'aimer et d'être blessé.
- Oui, sûrement, concédai-je.
- C'est même certain. Mais tu sais... c'est le propre de toute relation humaine. On peut à tout instant être meurtri par quelqu'un. Que ce soit un ami qui l'aurait fait involontairement ou un ennemi.
- Je le sais. Mais en amour, on en est davantage anéanti. J'ai eu l'occasion de le constater à plusieurs reprises. Mais avec Roxane... j'ai accepté de prendre le risque. Elle est tellement différente des autres femmes que j'ai pu connaître. Intelligente. Forte. Caractérielle. En dehors de toute convention. Franche. Dangereusement honnête. En tout cas avec moi. Elle est d'une telle beauté ! Une beauté sauvage et flamboyante. Et je l'aime.

Oh oui ! J'aimais cette femme ! Comment puis-je le nier encore ? Ce serait me mentir à moi-même et tout a fait ridicule. Je l'aimais à en devenir fou. Rien que penser à elle, prononcer son nom faisait battre mon cœur. Je me sentais un peu idiot de réagir ainsi mais le crétinisme n'était-il pas propre à l'amour ?
Timidement, je levai les yeux vers ma mère qui souriait jusqu'aux oreilles.

- Mon petit garçon amoureux, fit-elle. Il est devenu un homme
- Qu'est-ce que je suis sensé comprendre... ?
- Que je te taquine.

Une moue déforma ma bouche, ce qui fit rire ma mère.

- Et ensuite ? Insista-t-elle. Elle est entrée dans ta chambre mais tu ne m'as toujours pas raconté comment a été ta nuit avec elle.
- C'est vrai, admis-je, amusé. Et bien... elle s'est tout simplement installée sur mes cuisses et m'a embrassé.

Du bout de l'index, je caressai mes lèvres, me repaissant à nouveau de la sensation que m'avait laissé la bouche de Roxane. Pour mieux la savourer, je fermai les yeux alors qu'un sourire heureux éclairait mon visage.

- C'était divin, fis-je. Roxane était... extraordinairement sensuelle et douce à la fois. Aucune femme et aucun homme ne m'a donné autant de plaisir qu'elle. Elle m'a véritablement enflammé. A chacun de ses contacts, j'avais la sensation de brûler d'une douce chaleur. Une vraie torture mais un plaisir incroyablement exquis. Jusqu'à présent, personne ne m'a poussé aussi loin dans l'extase. Et je crois que ça a été pareil pour elle. Quand je revois son visage, ses yeux brillants et sa bouche entrouverte quand je lui rendais chacune de ses attentions, je sais qu'elle ressentais la même chose. Savoir que je lui faisais le même effet me rendait d'autant plus extatique. Eprouver du plaisir de ses caresses ainsi que son plaisir à elle amplifiait ma jouissance. D'autant plus en sachant qu'il en était de même pour elle. On aurait dit... une sorte de fusion. Les sensations de chacun se mêlant ensemble, se mariant pour former un tout. Elle était moi et j'étais elle. Pour la première fois de ma vie, j'ai su ce que signifiait la plénitude. J'ai savouré chaque instant de cette nuit. Même les pauses que nous avons faites entre deux manches. La sentir blottie contre moi a été aussi jouissif que la voir haleter et frémir.

Et cela me manquait déjà. J'en voulais encore. Non seulement de cette fusion de nos deux êtres mais également de sa présence. En cet instant, j'aurais donné n'importe quoi pour la serrer dans bras et sentir les siens enroulés autour de mon cou. Je voulais que ses lèvres si séduisantes se posent sur moi. Pour un baiser de Roxane, j'aurais été capable du pire.
Voilà tout l'effet que tu me fais, ma Roxane, ma sauvage, mon amour !

- Et bien, dis donc ! S'exclama ma mère. Si là, tu n'es pas amoureux, je ne sais pas ce qu'il faut.

Elle se leva de sa chaise et vint me rejoindre sur le lit pour caresser mes cheveux comme elle le faisait quand j'étais enfant.

- Mon chéri, tout ce que je te souhaite, c'est d'être heureux avec la femme qui a su faire battre ton cœur

Avec une tendresse tout à fait maternelle, elle me déposa un baiser sur le front.

- Il y a juste un détail que vous oubliez, fis-je.
- Lequel ?
- Sylvain.
- Parce qu'elle est mariée à Sylvain, tu penses que ça t'arrêtera ? Tu as tout de même réussi à lui voler sa nuit de noce en plus de son épouse.
- Evidement que ça ne m'arrêtera pas. C'est juste... que Roxane risque sérieusement d'en pâtir s'il l'apprend. Contrairement aux autres femmes mariées que j'ai pu conquérir, je ne tiens pas à ce qu'elle se prenne une raclée pour son adultère.
- D'ailleurs, pourquoi s'est-elle mariée avec lui ? Elle n'a jamais porté Sylvain dans son cœur.
- C'est un caprice, dis-je le plus normalement du monde.
- Un caprice ?
- Oui. Un caprice. Elle n'a pas du tout aimé que je la batte à un petit duel amicale à l'escrime qu'on s'est lancé. Résultat, elle a accepté le mariage que père voulait arranger entre Sylvain et elle. Elle voulait me faire enrager. Une comportement puéril et stupide mais drôlement efficace.
- Une femme caractérielle, n'est-ce pas ? Dit ma mère dans un grand éclat de rire.
- Oui, souris-je. Très caractérielle. Mais ça ne m'a pas empêcher de continuer à lui faire la cour alors qu'elle était fiancée. Je me demande d'ailleurs si elle comptait là-dessus en se mariant.
- Qui sait ? Quoi qu'il en soit, il serait peut-être temps que tu t'habilles. Sais-tu qu'il est presque midi, grosse marmotte.

Je fus brusquement ramené à la réalité. Depuis mon réveil, je m'étais installé sur un petit nuage appelé Roxane et ma mère venait de le dissiper comme un coup de vent d'une seule parole. Elle se leva et me tira avec elle pour que je me mette debout.

- Allez, jeune homme ! Je veux que vous soyez présentable pour le déjeuner qui ne va pas tarder à être servi.

D'une main ferme, elle me claqua les fesses au poing de me faire sursauter.

- D'accord ! D'accord ! J'y vais, fis-je d'un ton bourru.

Prenant un air bravache, je sortis de la chambre sous le rire de ma mère.
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